Luca Van Assche assure. Il élimine Javier Barranco Cosano en deux sets, malgré un long trou d’air au début du second, 6-2 7-5, en 1h28. Il retrouve le Belge Raphaël Collignon en quarts de finale, qui l’attendait depuis sa victoire en première rotation.
Tu avais le match en main et, finalement, le deuxième set était plus compliqué...
Ce n’était pas un match évident, face à un bon adversaire, encore une fois. Il n’y a jamais de match facile. Je débute très bien, vraiment dedans dès le premier point. Je crois que j’ai réussi à mettre en place ce qui m’avait manqué dans mes précédents matchs… du moins au début. Ça se passait bien , peut-être trop bien. Je manque de concentration dans le deuxième set, ça va vite, et je suis mené 5-1. Je gagne en deux sets finalement, je me remets sérieusement dedans.
Tu n’as rien lâché en effet, tu perds 5-1 et tu remontes pour t’imposer 7-5...
Je savais que les jeux étaient accrochés, qu’il mettait les bons points, mais ça ne tenait pas à grand-chose. En mettant de l’énergie, je savais que je pouvais remonter. A 5-1 30/0, c’est forcément difficile de s’imaginer gagner le set. Je me dis que je vais essayer de me remettre dedans, de tenter davantage, de prendre la balle tôt. Ça se goupille bien… et à 5-2, je sais que je peux revenir.
Est-ce que c’est ce style de victoires qui te manque et qui te donne confiance ?
C’est sûr qu’il y a eu de très, très bons passages dans ce match. Pour autant, je dois être plus constant. Ces trous d’air ne me font pas du bien, je dois encore apprendre à rester concentré, même lorsque le match est en main.
En tournoi Challenger, tu te mets une pression à la victoire ?
Je sais que je joue beaucoup plus facilement le titre en Challenger qu’en ATP 250, pour le moment. Donc quand je viens ici, c’est pour gagner le tournoi. Après, je suis aussi ici pour rester sur le court, reprendre des points, prolonger sur terre aussi, après Roland-Garros… Quoi qu’il en soit c’est une pression que je gère plutôt bien, j’ai fait demi-finale la semaine dernière, là je suis déjà en quarts…Mais je ne veux pas m’arrêter là !
Tu joueras Collignon au prochain tour, tu le connais ?
Je ne l’ai jamais joué, de mémoire, mais je vois qui c’est. Je l’ai vu jouer quelques fois, je m’attends à un gros match, un gros combat. A voir, selon mon état de forme demain… il faut que je récupère.
Pour l’anecdote, Collignon était prêt à parier sa maison sur ta victoire ce soir !
C’est vrai ? Il a eu chaud… Il a dû vérifier son contrat de maison (rires) !