Pedro Cachin, participera à l’Open Sopra Steria 2022. L’Argentin, un pur terrien, bénéficie des conseils d’une légende espagnole…

Un mentor. Presque un père. C’est un monument du tennis espagnol qui se tient dans l’ombre de Pedro Cachin depuis de longues années : Alex Corretja, ex-numéro deux mondial, deux fois finaliste à Roland-Garros. « Son impact sur ma carrière est immense. Il m’a appris à être un joueur de tennis professionnel dès le premier jour. »

Corretja – Cachin, une relation parfaite

Ces mots de Pedro Cachin disent tout de ce qu’il doit au champion ibère. Joueur professionnel depuis 2013, l’Argentin était à l’époque un jeune joueur peu expérimenté… Mais sa rencontre en 2014 à Barcelone avec son futur coach Alex Corretja, un ami de son père, va changer le cours de sa carrière. En effet, l’ancien joueur espagnol va lui faire une place dans son académie et lui permettre un tournant dans sa carrière. Avec un guide comme Corretja, Cachin n’a pas tardé à remporter son premier gros trophée sur le circuit. C’était en septembre 2015 au Challenger de Séville ; il y avait battu Pablo Carreño Busta en finale, alors 54e au classement mondial .

Des résultats qui récompensent sa progression

Depuis, l’Argentin en a gagné 10 sur les circuits ITF et ATP Challenger. L’une de ses plus belles victoires ? En 2021, à Oeiras. Cachin y remporte un de ses quatre tournois Challenger. Une récompense de la bonne entente avec son coach : « Je cherchais ça depuis longtemps. Je me suis beaucoup entraîné, ma tête m’a parfois joué des tours et c’est quelque chose sur lequel j’ai beaucoup travaillé. C’est comme ça, la vérité. C’est la cohérence, la cohérence et la cohérence et, à un moment donné, quelque chose se débloque et vous apporte beaucoup de joie et une belle récompense », analysait Pedro Cachin après ce triomphe.

En 2022, Cachin fait partie des joueurs les plus en réussite du circuit : il a gagné 72% de ses matchs et deux trophées à Madrid et Prague, en ATP Challenger 80. Il a même réussi à battre des joueurs du Top 100, dont l’ancien numéro 3 mondial et vainqueur de l’US Open 2020, Dominic Thiem, au Challenger de Marbella. Des performances qui en appellent d’autres… et pourquoi pas sur les courts du Tennis Club de Lyon !

Antoine Rousseau