Vous les croiserez un peu partout cette semaine : les talents de l’INSEEC, école du Groupe OMNES Education, qui permet à ses étudiants de vivre une expérience immersive et professionnalisante durant l’Open Sopra Steria. Rencontre avec Marion Fabre, directrice du campus OMNES Education de Lyon.
Vous aussi, vous contribuez à former et révéler des jeunes talents ?
C’est effectivement le sens que l’on met dans nos écoles. On aide les jeunes à créer leur projet professionnel. Ils viennent souvent avec une idée de départ, mais on les amène à découvrir d’autres pistes, à révéler leur potentiel, leur envie. Cela passe beaucoup par l’orientation, la connaissance de soi, de ses points forts, de ses points faibles… L’objectif, à l’issue de ces trois ou cinq années d’études, c’est qu’ils aient un job qui leur plaise et dans lequel ils pourront s’éclater. C’est pourquoi on les incite à vivre un maximum d’expériences différentes : des stages, des projets comme l’Open Sopra Steria… L’année dernière, ils étaient nombreux à avoir vécu quelque chose de très fort durant le tournoi. Notre rôle, c’est de les accompagner et de les aider à s’orienter vers la bonne filière : l’événementiel, le management, la finance, la pub…
« La meilleure école de la vie, c’est l’école de l’entreprise »
C’est important dans le milieu du sport de se confronter à la réalité du terrain ?
C’est vrai dans tous les métiers. La meilleure école de la vie, c’est l’école de l’entreprise, et c’est d’autant plus vrai dans le sport. Car beaucoup de jeunes s’orientent vers le sport par passion, mais, entre l’image que l’on se fait d’un métier passion et la réalité du terrain… il y a souvent de grosses différences !
L’INSEEC, c’est une école pluridisciplinaire…
Effectivement, et c’est fondamental. On veut donner aux jeunes de bonnes bases pour que leur projet professionnel puisse évoluer sans mal tout au long de leur vie. Ils doivent pouvoir s’éveiller à un maximum de sujets à l’école : suivre des cours de codage, de sciences politiques, de pub, faire un Bachelor dans l’un, un Master dans l’autre… On veut être révélateur de parcours, de métiers, de rencontres.
Le témoignage d’Antoine Rousseau, étudiant à l’INSEEC
“C’est important de se confronter à soi-même, d’être sur le terrain. Moi, je voulais être journaliste, mais est-ce que j’en avais les compétences ? Il y en a beaucoup qui veulent être joueur de foot, mais peu qui le peuvent vraiment (rires) ! Pendant l’Open Sopra Steria l’an passé, j’ai pu me tester, me challenger sur un tournoi international. C’est tout le sens de ces expériences : elles nous donnent une vision plus claire du métier, de la réalité ; et elles nous confortent dans nos choix ou nous incitent à tester d’autres choses. Toujours dans l’idée de trouver une voie dans laquelle on va s’épanouir !”