Hugo Gaston est le dernier qualifié pour les demi-finales. Il fait tomber Nikoloz Basilashvili en 2h19, 4-6 6-4 6-3. Il a su faire déjouer le Géorgien et résister à ses coups droits surpuissants. Gaston défiera son ami Kyrian Jacquet, le local de ce dernier carré.
Tu l’as dit à la fin de ton match, c’était compliqué, tant à cause des conditions que de ton adversaire.
Bien sûr, c’était un match étrange, nerveux, tendu aussi. Un match vraiment bizarre, avec des hauts et des bas. C’était un adversaire qui peut très très bien jouer, qui a une excellente qualité de balle. Il peut jouer tout seul aussi… C’était difficile de se régler, le vent a eu aussi son importance. Ça fait partie du jeu. Content de m’en être sorti, bien content de jouer un match en plus ici.
Ce n’est pas le premier match où tu as dû y aller au mental.
Oui, ce n’est pas le premier. J’ai joué trois très bons joueurs je m’en sors bien, avec un petit peu de chance. Ce sont des matchs qui font du bien, ça me forge dans la tête. Ce sont des bonnes victoires, il y a des pistes d’amélioration, à moi d’en tirer les bonnes conclusions. Je suis content de m’accrocher, mon niveau de jeu n’est pas exceptionnel, mais j’ai un match en plus à chaque fois, à moi d’en profiter pour faire mieux.
« Si on peut se faire cavaler… »
Tu joues face à Kyrian au prochain match, un adversaire que tu connais bien.
C’est un très bon joueur. Entre ses blessures, il fait de bons résultats depuis plusieurs mois. Je sais à quoi m’attendre, je vais devoir fournir beaucoup d’efforts, faire un très gros match. Il est d’ici, il aura forcément le public derrière lui. Mais je ne vais pas me laisser faire ! Le match sera intéressant, j’espère que l’on jouera un très bon tennis, que l’on fera plaisir à tout le monde.
Tu joueras à l’extérieur…
C’est clair ! Mais ça va être sympa. On aura une bonne ambiance, comme depuis le début de la semaine. C’est cool que l’on puisse se jouer, on s’entend très bien. Avoir des potes à soi dans un dernier carré de tournoi, c’est sympa. Mais c’est sûr, il aura tous ses potes, c’est bien normal !
Il nous disait ce matin que vous faites toujours de beaux matchs, mais que tu peux l’humilier à tout moment…
(rires). C’est un joueur très dangereux. On est joueur, l’un et l’autre, si on peut se faire courir, le faire cavaler et galérer, on n’hésite pas.