Alexandre Müller inarrêtable ! Il s’impose 6-2 6-2 face à Filip Cristian Jianu, en 1h19. Le voilà qualifié pour les demi-finales de l’Open Sopra Steria face au Belge Raphaël Collignon.

Comment tu t’es senti sur le court aujourd’hui ? Les conditions étaient compliquées…

Oui, ce n’était pas favorable pour jouer du bon tennis, l’important était de sortir vainqueur de ce match. J’ai su faire le travail en m’en sortant en deux sets, c’est le principal.

Même dans ces conditions, tu es un joueur complet qui s’adapte bien sur différentes surfaces comme le dur et la terre battue…

Oui, je m’appuie sur une base solide du fond de court. Je pense que les joueurs que j’affronte savent qu’il y aura beaucoup d’échanges, que je renvoie beaucoup de balles. J’essaie vraiment de m’appuyer là-dessus. Aujourd’hui, j’ai réussi à être plus solide que lui, c’est ce qui a fait la différence.

Tu gagnes ce premier set, puis il y a cette interruption. Comment engages-tu ce second set ?

Il y avait des conditions différentes. Le terrain était mieux au deuxième set, contrairement au premier, et ce n’est pas simple. On a joué un nouveau match dans de nouvelles conditions, le soleil était de sortie contrairement à ce matin, mais comme au premier set, j’ai su bien le gérer. Ça s’est bien goupillé pour moi !

Qu’est-ce que tu as fait pendant cette interruption ?

À Roland-Garros, dans le tableau, j’ai eu pas mal de coupures. Il ne faisait pas beau la première semaine, et je n’ai pas bien géré la coupure contre un adversaire. Au deuxième tour, je suis rentré sur le terrain en hypoglycémie, donc j’ai essayé de manger petit à petit. Aujourd’hui, la coupure a duré plus longtemps que prévu, on a repris à 14h30, donc ça allait…

Quels sont tes axes d’entraînement pour t’améliorer ?

Un peu sur tout, on progresse toujours. On apporte plus de variations de temps en temps, quelques volées, quelques amorties. Lorsque je stagnais autour de la 200e place mondiale, j’étais un peu trop robotique. Maintenant, j’apporte un peu plus de variété à mon jeu !

Tu joueras cette demi-finale contre Raphaël Collignon. Comment te sens-tu à l’approche de ce match ?

Ça sera un gros match, comme tous les matchs. Tout le monde est bon à ce niveau. À moi de bien me préparer à l’entraînement, bien me reposer, puis repartir au combat demain !

Il y a beaucoup de Français dans le tournoi, l’ambiance est-elle différente des autres tournois ?

On se voit toutes les semaines, ça ne change pas grand-chose. Après, on ne se joue pas souvent, là on aura deux grandes chances de se croiser entre Français, mais ça ne change rien. Ça fait un moment que l’on est tous sur le circuit, donc on a l’habitude.

C’est ta première fois en demi-finale en quatre participations à l’Open Sopra Steria…

Ça reste un Challenger, maintenant je suis dans le top 100… Je suis tête de série numéro deux, l’objectif est clairement de venir chercher la victoire. Même si c’est très bien d’aller en demi-finale.

Au début de l’année, tu étais sur le circuit ATP, tu es aujourd’hui en Challenger, les attentes ne sont pas les mêmes…

Oui, ce n’est jamais pareil. Il y a un an, quand je suis rentré dans le Top 100, j’ai joué beaucoup d’ATP, mais ce n’est jamais simple de gérer. On est beaucoup attendu, on a moins le droit à l’erreur. C’était important de bien commencer le tournoi, j’ai bien réussi à gérer, mais maintenant qu’il est lancé, on verra bien…