Lionel Roux, directeur de l’Open Sopra Steria, a dressé un petit bilan du tournoi à l’aube de la finale. Bilan forcément positif après une édition qui a battu des records d’affluence !
Que retiens-tu de cette semaine sportive ?
La finale avant la finale ! Avec une superbe affiche entre Lucas Pouille et Benoît Paire. Même si ce n’est pas le créneau de l’événement, qui s’attache à mettre en scène les futurs grands, le stade était rempli, à guichets fermés, et l’ambiance était folle… On a senti une effervescence à Roland-Garros, et cette effervescence s’est prolongée ici, à l’Open Sopra Steria. Pouille-Paire, c’était un potentiel deuxième tour à Paris ! Finalement, on l’a eu ici (rires) ! Ca a vraiment été une belle édition, j’ai croisé des gens dans les allées qui me remerciaient, les joueurs ont répondu présent, les wildcards ont montré qu’ils méritaient leurs invitations… Bref, tout le monde était content ! C’est notre plus belle réussite.
Tu as une image qui te reste ?
Ce que je voulais construire au début, c’était un tournoi où les gens traînent dans les allées du Tennis Club de Lyon. Un tournoi où l’on aime se promener, se rencontrer. Où l’on aime aller voir le match, se dire, dès les qualifications : “Ce joueur, là, il faut que j’aille le voir !” Cette effervescence, dès le premier jour, portée par différents joueurs : des jeunes du coin qui se qualifient, des joueurs actifs sur les réseaux, une paire de double attachante qui remporte le titre…
Et les soirées !
Il y a le tennis, mais il y a aussi ces moments de partage, de rencontre, que l’on retrouve notamment dans les soirées. La soirée Head, le jeudi, est d’ailleurs devenue un événement dans l’événement. Cette année encore, c’était blindé de monde. Il y avait tellement de sourires, de joie… C’est génial. Quand on a relancé un tournoi ici, à Lyon, on avait en tête les soirées du GPTL. Je suis vraiment heureux que l’on parvienne à retrouver ici un peu de cet esprit !